JOSE ANTONIO EGAS sa vie
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José Antonio Egas   sa vie......................................




José Antonio Egas est né à Quito en 1919.   
Il fait ses études secondaires au Collège public Mejia,
et en 1937, il commence à étudier la médecine.


Le voici, assis par terre au premier plan, tout jeune étudiant, à l'hôpital 
"San Juan de Dios" où il sera interne en 1940.
C'est là que l'on soigne les enfants dont les parents sont sans ressources,
et que sont recueillies les jeunes femmes enceintes et seules, rejetées par leur famille.
  
Il rencontre Carmen Mateus, ils se marient.


Nous le retrouvons dans le même hôpital une dizaine d'années plus tard, en 1947,
il finit son internat. 
Il est maintenant le Docteur Egas. 


Il devient Secrétaire Général de la Cruz Roja de la Juventud, la branche qui s'occupe de la jeunesse. Il restera à ce poste jusqu'à sa retraite en 1981. En relation avec d'autres organismes, il assurait un travail de formateur,  mettant en place les premières équipes de secouristes et coordonnant leurs actions. Pour mobiliser des volontaires, il se déplaçait dans tous les collèges. 
Ses filles se souviennent encore de ces visites. 
C'était comme si le Magicien d'Oz était venu nous parler. Tout paraissait si simple... et tout le monde repartait heureux après avoir écouté sa conférence, et surtout ressenti la passion qui accompagnait son enseignement. 
Il aurait pu déléguer ce travail à d'autres, en coordonnant les équipes de formateurs depuis son bureau. Mais il adorait le faire lui-même. Il aimait transmettre et plus que tout, être au contact des jeunes.  

Il n'y avait pas de séparation entre vie de famille et travail. 
Pendant les vacances scolaires, nous allions à la Croix Rouge avec mon père.
Là, ils nous donnait des petites responsabilités. Ranger la bibliothèque, classer les brochures, ou distribuer papier et peinture aux enfants qui venaient à l'atelier de Travail Manuel. C'était des écoliers à qui il avait appris à donner les premiers soins quand un camarade se blessait en cours de récréation ! 
J'étais écolière moi aussi, et être au côté de mon père pour l'aider, m'enchantais. Je me sentais adulte, je l'observais et j'étais fascinée.
Quand il rédigeait la Revue Annuelle de la C.R., je mettais de côté ses brouillons et je les étudiais. Aujourd'hui, quand j'écris, je me sers de sa méthode, et cela m'aide beaucoup. 

Mais le souvenir le plus fort, c'était chaque année, la préparation de l'Arbre de Noël des enfants qui n'auraient rien, parce que leurs parents étaient trop pauvres pour acheter un seul cadeau.
Dès le mois d'octobre, arrivaient à la maison les énormes caisses envoyées par la Croix Rouge Internationale. On les déballaient dans le salon et jusqu'à fin novembre toute la famille travaillait à la chaîne, remplissant un boite pour chaque enfant. On l'emballait dans une serviette qu'on attachait avec trois jolis mouchoirs. Les grands cartons contenait albums à colorier, boites de peinture, crayons, gommes, taille-crayon, cahiers de brouillon, ardoise, miroirs, peignes, brosse à dents, dentifrices, barrettes, lacets, petites trousses, poupées faites par des enfants américains, de quoi faire des bulles, des yoyos.
On regardait ces yoyos, qui étaient extraordinaires pour nous, il n'y en avait pas en Équateur. On aurait aimé en prendre un. Mon père nous expliquait que "non, et tant mieux si ces enfants recevaient une chose extraordinaires. Nous, nous avions déjà tant de chance dans la vie". 

Nous ne manquions de rien, mais nous étions une famille de 12 et il fallait compter. Mon père  prévoyait toujours qu'il y aurait une personne à aider. Il était très heureux de partager, que ce soit avec un proche ou quelqu'un rencontré dans la rue. Il connaissait la vie de tous les mendiants qui étaient sur son chemin habituel. Il les écoutait, avec attention, les aidait selon ses possibilités, et n'oubliant pas qu'il était médecin, leur donnait des conseils. Son sourire, toujours présent, son regard plein d'affection, illuminait son visage. Ses gestes étaient chaleureux, naturels et spontanés. Il ne faisait aucune différence selon la classe sociale de la personne.
Et nous avons grandi, influencées par cette atmosphère de générosité.
Il ne disait jamais qui il avait aidé, et à sa mort, nombreux furent les témoignages d'inconnus  venus nous exprimer leur gratitude.

Il n'avait pas beaucoup de temps à nous consacrer, mais ce peu était beaucoup. 
Tous les matins, il se levait à 5 heures, allait chercher le pain, préparait nos petits déjeuners, et nous servait en profitant de cet instant très privilégié. Le jus de fruit qu'il faisait lui-même, avait le goût de l'amour paternel.
C'était un homme affectueux et très joyeux qui adorait faire rire.
 Le soir, s'il était là quand nous faisions nos devoirs, silencieusement toutes ensembles à la grande table de la salle à manger, on levait le doigt et il venait nous aider, sans jamais nous mettre mal à l'aise parce que nous ne savions pas. Avec son regard doux et limpide, il savait nous communiquer son enthousiasme à apprendre. 
Cet enthousiasme, fut la base de notre éducation.
 
C'est le même enthousiasme qu'il transmet à tous les jeunes qu'il approche. Cela allait beaucoup plus loin que l'apprentissage du secourisme. Son charisme, sa générosité et surtout sa sincérité le rendaient très proche d'eux. Être utile aux Autres, était sa raison de vivre. Et s'il a marqué profondément plusieurs générations, c'est parce qu'il suffisait de le regarder agir, pour qu'aussitôt la vie prenne une autre dimension. Il était un exemple. Quand il travaillait avec de jeunes secouristes, il leur parlait comme à des adultes, leur donnait confiance en eux-mêmes. Il leur permettait de se projeter dans l'avenir, étape si difficile à l'adolescence.  

"Les jeunes, si on les écoute, ont l'énergie d'un  cheval au galop, l'enthousiasme et la curiosité d'un chat, l'appétit d'un lion, l'imagination de Jules Verne, et l'audace des explorateurs. Ils sont un trésor plus précieux que tout l'or du monde. C'est dommage que beaucoup d'adultes pensent le contraire, et ne les acceptent pas quand ils sont en train de se construire, parce que justement le moment où on peut leur apprendre comment aider leur pays."
Et après s'être tu, mon père a poussé un profond soupir, où l'on sentait vibrer autant de nostalgie que de satisfaction. 

Les convictions de mon père, ne s'exprimaient pas en polémiquant. L'inertie des gouvernements l'indignait, mais ce n'était pas un politicien. Sans faire de discours, il réussissait dans ses conversations et ses conférences, à faire passer un message sur l'injustice sociale. C'était visible à travers son comportement de tous les jours. Le racisme des métis envers les Indigènes lui était insupportable, et il n'acceptait pas que devant lui, on exprime ce genre d'opinion. 
Il tendait la main à tous, et la majorité des jeunes qu'il formait, étaient d'origine très modeste et venaient des collèges publics les plus pauvres.
Il comprenait très bien le ressentiment des Indigènes, le laissait s'exprimer, et essayait de le transformer en une force positive qui aiderait la Communauté. 
C'était un homme pragmatique, qui cherchait des solutions concrètes tout en essayait de donner un espoir
Celui que chacun peut toujours changer quelque chose dans sa vie, simplement en aidant les autres.  



Sa capacité de travail était incroyable entretenue par son désir de réaliser chaque jour le plus de choses possibles, et de les faire bien.
Représentant la Cruz Roja de la Juventud, aux congrès annuels de Genève, il fut aussi élu Vice-Président de l'Assemblée Mondiale de la Jeunesse. A ce titre, en 1964, lors du conflit de Chypre, il fut requis par l'Organisation des États Américains, comme médiateur, afin d'obtenir l'engagement que la jeunesse chypriote serait tenue à l'écart de cette guerre.    
En 1978, il est nommé Directeur de l'organisation des secours de la Protection Civile en liaison avec la mairie de Quito, pour faire face aux risques naturels auxquels l'Équateur peut être confronté.  Les éruptions volcaniques, les tremblements de terre, les conséquences du passage del Niño...


 En train d'organiser l'envoi de matériel et de médicaments 
aux sinistrés d'un tremblement de terre en Amérique centrale

L’Institut des Hautes Études Nationales, lui a accordé une bourse qui lui a permis de voyager en Europe pour approfondir ses connaissances en Géopolitique Internationale. 

Il disait que le monde était empli d'endroits très beaux, mais qu'il ne pouvait vivre qu'en Équateur, parce que c'était Son Pays, et que pour l'Europe ou les États-unis, ce n'était qu'un numéro de plus parmi d'autres pays pauvres. 

Il est mort à 64 ans, en 1983. 
La Croix Rouge Équatorienne ne fut pas la seule à lui rendre hommage.
Ce fut le cas des sections des autres pays Latino-Américains. S'y s'associèrent tous les Organismes avec lesquels il avait collaboré. Son œuvre fut reconnue par les principales Institutions d'intérêt communautaire.

Quand je pense à lui après tant d'années, c'est bien sûr avec beaucoup d'affection pour le père qu'il a été. Mais aussi une immense gratitude pour  l'adulte qu'il a fait de moi.
Je pense qu'un monde meilleur est possible. Je veux voir ces enfants boursiers devenir des femmes et des hommes dignes et compétents, et je crois plus que jamais à la force de l'action.



José Antonio avec son cousin, le peintre Camilo Egas, 
qui fit son portrait en 1953



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29 mars 2012


Invitées par el Museo de la Ciudad, Musée de la Ville de Quito, quatre des soeurs Egas, Wilma, Dora, Sonia et Norma, assistent à l'exposition qui retrace l'histoire de l'ancien hôpital San Juan de Dios, installé autrefois dans cet édifice colonial. Grâce à des témoignages, des articles de journaux et des photographies donnés par les familles, l'on peut revivre l'histoire de cette Institution qui accueillait les plus pauvres.
On retrouve le nom de Dora gravé sur la plaque des remerciements adressés aux personnes qui ont permis que sorte de l'oubli, cette mémoire. Elle honore collectivement ceux qui, médecins ou non, sans réserve, firent exister ce lieu. 
José Antonio Egas était l'un d'eux. 


Deux de ses petites-filles, 
Valentina et Sofia, à la sortie du Musée.

 



1984
Un an après sa mort
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 Au premier plan, Carmen Egas son épouse devant le portrait et la plaque commémorative qui viennent d'être posés.

sa fille Cristina


1994

10 ans plus tard 
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 Les 4 frères figurants sur la photo du haut, furent tous boursiers





La Dépêche du Midi, 9 septembre 2010
José Antonio Egas, su vida y su obra. Los homenajes de la Cruz Roja..





José Antonio Egas, nació en Quito en 1919.
Hizo sus estudios secundarios en el Colegio Mejía.
 empieza sus estudios de Medicina en 1937. 
 
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Podemos verlo en aquella época, 
sentado al primer plano, 
en el Hospital San Juan de Dios, donde estará interno en 1940.


 Encontró a la Sra. Carmen Mateus, y se casan.  

Todavía en el mismo Hospital, unos años despues ahora Interno.

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En 1947 al final de su internado, deja el hospital para consacrarse como Secretario Général de la Cruz Roja de la Juventud. En relacion con los otros organismos de juventud, el aseguraba su trabajo de formador, organizando equipos de socorristas y coordinando su acción, de buscar voluntarios, recorriendo los principales colegios.  
Sus hijas recuerdan todavía sus visitas.
Era como si venía a hablarnos el Mago de Oz, todo parecía tan simple...todos saliamos encantados después de sus conferencias, su enseñanza lo hacía con pasión.
El hubiera delegado este trabajo desde su escritorio pero el adoraba hacer todo el mismo.  El amaba trasmitir pero escencialemente estar en contacto con los jovenes. 

El no hacía la diférencia entre la vida familiar y su trabajo.
Durante nuestras vacaciones ibamos a la Cruz Roja con nuestro Padre. Allí nos daban pequeños trabajitos para ocuparnos de como arreglar una biblioteca, clasificar los peridiócos, o distribuir papel y pinturas a los niños que venían al taller de arte.  Esos chicos eran los niños de primaria, a quienes el enseño los primeros auxilios para que se ocupen de sus compañeros que se lastimaban durante el recreo. Yo fuí  tambien estudiante y estar al lado de mi padre me encantaba, me sentía adulta, le observaba y me quedaba facinada...  cuando el redactaba su revista anual de la Cruz Roja, clasificaba sus borradores y antes les estudiaba.
Hoy cuando escribo, uso su método que me ayuda mucho. 

Pero el recuerdo mas profundo de cada año, fue la preparación del árbol de navidad para los niños olvidados, porque sus padres no podían permitirse de comprar un solo regalo. 
Al início del mes de Octubre, llegaban las enormes cajas provenientes de la Cruz Roja Internacional. Las abriamos en el salon y hasta el fin de Noviembre, todos trabajabamos en fila para llenar las cajas para cada niño. Las enpacabamos con toallitas que la envolviamos con tres lindos pañuelos.  Los cartones contenían cuadernos para pintar, pinturas, làpices, borradores, sacapuntas, espejos, peinillas, cepillo de dientes, dentrificos, peinettas, cordones para zapatos, pequeños estuches, muñecos hechos por los niños américanos, botellitas para hacer burbújas, yoyos.
Mirabamos esos yoyos que nos parecia extraordinarios, no había en Ecuador.  Nos hubiera gustado para nosotras..mi padre nos explicaba que 'no, y tanto mejor si estos niños recibian algo extraordinario, porque nosotras teniamos ya bastante de la vida'.
La distribución se hacía dentro del patio de la Cruz Roja.  Nosotras queriamos tambien participar.  Recuerdo todavia la fila de niños con sus padres, que tenían  5 o 6 niños, alguno que se dormía tiernamente en sus ombros...
Mi padre les deseaba una feliz Navidad a cada uno.
Regresabamos a casa con el nudo en la garganta de la emoción

El se implico dentro de todos los proyectos de ayuda social, particularmente cuando concierne los niños y jovenes.
Ser solidario es una herencia que recibí y hace parte de mi, como mi objetivo en la vida. 

No nos hizo nada falta aunque hayamos sido una familia de 12 pero teníamos que ser modestos. Mi Padre pensaba siempre a alguna persona que podria ayudarle. El fue feliz si se trataba de un familiar o un desconocido en la calle.....Conocia la vida de todos los mendigos que se encontraban en su camino cotidiano, les escuchaba con atención...ayudabe según sus posibilidades sin que ellos olvidaran sus consejos medicales....su rostro era uliminado con su sonrisa siempre presente y su mirada llena de cariño ....sus gestos cariñosos naturales y espontaneos fueron iguales para todos sin hacer diferencia de clases sociales. 
Y crecimos influenciadas por este ambiente de generosidad.
A su fallecimiento, numerosos fueron los testimonios de desconocidos que nos agradecieron con gratitud.

No tenía demasiado tiempo para nosotras, pero ese poco ya era bastante. Todas las mañanas se levantaba a las 5 de la mañana, iba a buscar el pan, preparaba el desayuno y nos servía aprovechando de estos momentos privilegiados.  Los jugos de frutas lo hacía el mismo y tenía el gusto del amor-paternal.
Fue un hombre muy afectuoso y muy alegre que adoraba hacer reir.
La noche estaba allí cuando nosotras silenciosamente haciamos los deberes sobre la mesa grande del comedor, levantabamos el dedo y venía a ayudarnos sin hacernos sentir mal cuando no sabíamos algo.. con su mirada dulce y limpida, el supo comunicarnos su entusiasmo a aprender.
Este entusiasmo fue la base de nuestra educación.

Con este mismo entusiasmo transmitio a los jovenes que conocio.  El fue mucho mas lejos que la formación de socorrismo.  Su carisma, su generosidad y sobre todo su sinceridad hicieron que se sienta muy cerca a ellos.  Ser Util hacia los otros no fueron solo palabras, fue su razon de vivir. El marcó con este sello a las nuevas generaciones, fue suficiente verle en acción para que la vida de ellos tome otra dimensión.  Les hablaba a los otros socorristas como a adultos para darles confianza en ellos mismos. El les permitio de proyectarse a su futuro, una etapa si dificíl durante la adolesencia. 

"Cuando les escuchamos a los jovenes, tienen la energía de caballo al galope,  la curiosidad de un gato,  el apetito de un léon, la imaginación de Julio Vernes, la audacia de los exploradores.
Ellos son el tesoro mas precioso que todo el oro del mundo.  Es una pena que muchos adultos piensan lo contrario, porque no les aceptan cuando se estan construyendo, pués es alli el momento de enserñarles a ayudar al pais". 
Y despues de callarse, mi padre dio un gran suspiro donde sentiamos vibrar tanta nostalgia y a la vez de satisfacción.

Las convicciones de mi padre fueron sin polémicas..lo que si le indignaba era la incercía de los gobiernos, el no era un hombre político, no daba grandes discursos pero en sus coversaciones y conferencias hacía pasar su mensaje de injusticia social, era visible en su comportamiento de todos los días.  El racismo de los mestizos hacia los indigenas le resultaba insoportable y no toleraba ningún comentario desplisente frente a el.
El extendía la mano ayudando a la mayoría de jovenes que el mismo formo, siendo ellos de origenes muy modestos que venían de colegios públicos o muy pobres.  El comprendía bien el resentimiento de los indigenas, les incitaba a que se expresen y luego transformaba en ellos una energía positiva para que tomen conciencia y ayuden en la Comunidad.
Fué un hombre pragmatico que buscaba soluciones concretas tratando a la vez trasmitir la esperanza...el intento siempre cambiar las cosas simplemente ayudando a la juventud.


Representante de la Cruz Roja de la Juventud en los Congresos anuales, de la Cruz Roja en Ginebra, fué también Vicepresidente Mundial de la  Asamblea de la Juventud.  En esta función en 1964, durante el conflicto en Chipre, fue nombrado por la OEA como mediador para que negocie la preservación de la juvetud de ese pais para mantenerles fuera de esta guerra.
En 1978, fué nombrado Director de la organización de socorrismo para la Defensa Civil y en conjunto con el Municipio de Quito, enseña como confrontarse a los eventuales riesgos naturales que se puedan producir en Ecuador :  erupciones volcanicas, terremotos por la fallas existentes, y las consecuencias del pasaje del Niño.


Organiza el envío de material de urgencia para America Central


El Instituto de Altos Estudios Nacionales, le otorguó, una Beca de Estudio,  que le da la oportunidad de viajar a Europa y enriquecer sus conocimientos en Geopolitica Internacional.
El decia que otros paises son muy bellos pero que solo podria vivir en Ecuador porque era su pais.
En Europa o en Estados-Unidos era considerado uno más de un país pobre.  

Murio en 1983, cuando tuvo solo 64 años.
La Cruz Roja no fué la unica que le rindio homenaje, se associaron otros Organismos Latino-Americanos con quien el colaboro. Y su trabajo fué reconocido por las principales Instituciones Comunitarias.

Con mi mas profundo sentimiento, agradezco a mi padre que me trasmitio el deseo de ser ùtil a la juventud desfavorecida.
Quiero ver a esos jovenes becados culminar como mujeres y hombres dignos y competentes.
El camino de la humanidad no es inmutable.
Un mundo mejor es posible, y yo creo en la fuerza de la acción.

José Antonio, con su primo el pintor Camilo Egas 
que pintó su retrato en 1953


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29 de marzo 2012
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El Museo de la Ciudad de Quito, esta instalada en el antiguo Hospital San Juan de Dios. Una exposición hace revivir esta institución que abría sus puertas a los pobres. Documentos, fotografías, recuerdos personales nos hacen regresar al pasado y honrar colectivamente la memoria de aquellos, que en este lugar curaban a los enfermos.
José Antonio Egas fue uno de ellos.

El nombre de su hija Dora consta en la lista de esta sala por su participación a la donación de memorias y fotografías. Las cuatro hermanas que viven en Quito fueron presentes en la inauguración

Con ellas, dos de las nietas de José Antonio Egas, Valentina y Sofia, aquí saliendo  del Museo

 



1984

Un año despues su fallecimiento

 


En primer plano, la Sra. Carmen de Egas al lado de la foto de su esposo 
y de la placa conmemorativa que acaba de instalarse.
 

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 Su hija Cristina en 1984. 
 Vive en Francia desde 21 años, Presidente de Mano en la Mano, siempre siguió el ejemplo de su Padre. Atenta a los demás y consacrada a numerosas acciones, fue reconocida con una distincción honorífica del Gobierno Francés.

En La Dépèche du Midi , periódico de Tolosa, el 9 de septiembre 2010



1994


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Los 4 hermanos que figuran en la foto de arriba fueron todos becados.



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